CONSEIL D\’EXPERT
Pour démarrer votre activité, jouez la carte de la sous-traitance
Dans le consulting indépendant, il existe plusieurs manières de trouver de nouveaux clients.
La plus évidente consiste à proposer ses services en direct aux entreprises – c’est souvent la meilleure façon de faire lorsqu’on s’adresse à des TPE et PME.
Une autre stratégie consiste à se faire référencer par des cabinets de conseils et à intervenir, en fonction de leurs besoins, comme sous-traitant. Moins courue, mais tout aussi payante, cette deuxième approche ne manque pas d’avantages.
1- Comment ça marche ?
Lorsque les cabinets de conseil remportent de gros appels d’offres, plutôt que de recruter un salarié, beaucoup font ponctuellement appel à des consultants indépendants pour soulager leurs équipes en interne et amortir ces pics d’activité.
Ces missions de renfort peuvent durer plusieurs mois, un an, voire plus. En contactant les cabinets qui fonctionnent ainsi et en validant le fait que votre expertise est en ligne avec leurs besoins, vous vous donnerez toutes les chances d’être référencé dans leurs bases.
2- Quels sont les avantages ?
Ils sont multiples. Une fois votre candidature validée, c’est le cabinet qui vous appelle lorsqu’une mission se présente.
Ce qui limite votre travail de prospection et élargit vos chances de décrocher du travail.
En procédant ainsi, vous vous donnez également la chance d’intervenir pour une clientèle de grands comptes, hors de portée d’un indépendant.
De quoi participer à des projets ambitieux, et vous constituer de belles références. Cette approche, enfin, est souvent synonyme de travail en équipe, et permet de confronter ses méthodes à celles d’un cabinet en place, ce qui est toujours enrichissant.
3- Y-a-t’il des inconvénients ?
Oui, si vous ne bordez pas les choses, notamment en termes de rémunération. En effet, les cabinets de conseil prélèvent de grosses marges sur le prix facturé au client, ce qui peut réduire la vôtre.
A vous de rester ferme sur vos tarifs, quitte à faire un geste en contrepartie d’un volume d’heures important.
N’oubliez pas non plus de négocier un paiement à échéances régulières, et non uniquement au moment où le cabinet facturera et encaissera son client. Une fois le contrat de mission signé, il sera trop tard pour le faire.
Thibault Bertrand, RH Solutions 2011